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Résumés: Les problèmes de la jeunesse en Guyane
Posté le 20 septembre 2002 à 23:09:53 CEST par Phil

Guyane source : AFP 19/09 08:56

Claire Brisset, la défenseur des enfants, se trouve cette semaine en Guyane pour prendre connaissance de l'ampleur des problèmes de la jeunesse guyanaise, et du manque de professionnels de tous ordres pour y faire face.

Après avoir rencontré mardi les élus locaux et visité des écoles maternelles de Cayenne, Mme Brisset s'est émue de "l'absence de structures pour enfants handicapés et de l'importance du nombre des enfants non scolarisés".

Elle doit se rendre dans des foyers d'hébergement et dans l'unique centre pénitentiaire de Guyane, à Rémire-Montjoly (banlieue de Cayenne).

Les moins de 15 ans représentent plus du tiers de la population en Guyane, avec un taux de natalité de 29,8 naissances pour 1.000 habitants (12,6 en métropole en 1997) et des flux migratoires en provenance du Brésil, du Surinam et d'Haïti.

Selon l'INSEE, la Guyane compte 7% d'enfants entre 6 et 16 ans non scolarisés.

"Il faudrait améliorer le contrôle de l'absentéisme dans les écoles. Ces enfants non scolarisés, qui ne maîtrisent pas le français, au mieux intègrent les communautés de leur pays d'origine. Au pire, ils sombrent dans la délinquance, car ils sont seuls, sans logement, sans ressources et sans adulte référent", explique Nathalie Bany, substitut du procureur de la République chargé des mineurs.

L'exemple de David est symptomatique: Ce garçon de 14 ans, arrive du Guyana dans le bidonville d'Eau-Lisette à Cayenne, lieu d'accueil de tous les étrangers venus illégalement. Il n'ira pas à l'école et commet son premier larcin avec armes. Interpellé, il fait 18 mois de prison. A sa sortie, sans papiers, livré à lui-même, il ne peut intégrer une formation. Six mois plus tard, il est à nouveau interpellé. "Déjà destructuré, dans quel état sortira-t-il de prison ?", s'interroge Mme Bany.

Mineurs et délinquance

A la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), on souligne un autre paradoxe : tout enfant de moins de 18 ans en situation irrégulière doit être pris en charge, mais sera expulsable à sa majorité s'il ne comptabilise pas un nombre suffisant d'années de résidence en France.

"En Guyane, faute de travailleurs sociaux sur l'ensemble du territoire, nous travaillons dans l'urgence. L'éloignement des communes, la diversité culturelle des populations augmentent les difficultés", estime Serge Melloni, éducateur à Cayenne.

Normalement compétente pour les adolescents, la PJJ doit prendre en charge à Saint-Laurent-du-Maroni (ouest du département) des nourrissons et des jeunes enfants. Car malgré une augmentation des grossesses précoces à moins de 16 ans, il n'existe pas de foyer pour les filles-mères.

Il n'existe pas non plus de centre-relais pour les toxicomanes. Pourtant, le crack, qui coûte dix fois moins cher qu'en métropole, explique avec l'alcoolisme la montée de la délinquance et de la violence. Si la part des mineurs ne représente que 10,4% des faits élucidés (20% en métropole), la délinquance en Guyane est violente dès le premier délit.

Sur les 28 mineurs incarcérés en 2001 à Rémire-Montjoly, la moitié relevaient des assises, selon la PJJ.

Un plus grand nombre de mesures de médiation et de travaux d'intérêt général a permis de faire baisser le nombre des mineurs détenus. Mais le juge des enfants - le seul de Guyane - est débordé. Il gère 1.000 dossiers par an (contre 400 en métropole). La moitié aurait pu être traitée en mesures administratives d'assistance éducatives par le service d'aide sociale à l'enfance du Conseil général de Guyane.


 
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