Divers: La crise politique haïtienne : l'OEA cherche une solution
Posté le 29 juillet 2002 à 02:58:29 CEST par Phil
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Depuis la dernière réunion ce 25 Juillet à Washington de l'Organisation des Etats Américains (OEA ou OAS) , et la publication d'un rapport concernant la crise politique haïtienne, le suspense dure toujours à propos de la reprise de négociations entre Fanmi Lavalas (mouvement du Président Aristide) et Convergence Démocratique (opposition).
Après les échecs de différentes médiations dont celle du CARICOM, Aristide avait accepté le 9 Juillet, le plan de sortie de crise proposé par l'organisation OEA dans une lettre adressée à son secrétaire général.
A l'issue d'un éventuel accord politique entre les parties, la coalition de l'opposition a suggéré de choisir dans son camp le nouveau premier ministre dirigeant un gouvernement de consensus en collaboration avec la société civile.
Yvon Neptune, premier ministre actuel a rejeté cette contre proposition.
L'accord recherché par l'OAS contiendrait :
- la reconnaissance et l'acceptation par l'opposition de l'élection du 26 novembre 2000 de Jean-Bertrand Aristide comme Président.
- l'organisation pour début 2003 de nouvelles élections législatives et sénatoriales en raison de la contestation par l'opposition des élections du 21 Mai 2000.
- la légitimation par décret du nouveau parlement de tous les actes et travaux éxécutés par ces élus de 2000.
Selon Haïti Press Network, la coalition de l'opposition souhaite également que soit reconnu " le caractère anti-démocratique et criminel des actes perpétrés à travers le pays contre les vies et les biens des membres des partis politiques ; et de l’autre, la mise en mouvement de l’action publique, contre les auteurs, co-auteurs et complices des actes du 17 décembre 2001, par les commissaires de gouvernement et de police de toutes les juridictions."
La Convergence démocratique a également fait des propositions sur des réformes à entreprendre au niveau de la Police nationale d’Haïti (PNH), le démantèlement et le désarmement des bandes armées, la neutralité des médias de l’État et le renouvellement de la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif.
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L'opposition avait en effet dénoncé de nombreux scandales politico-financiers ayant profité à Lavalas. Tandis que L'ambassadeur américain en Haïti Brian Dean Curren avait été contraint de démentir, dans une lettre ouverte, que les USA auraient donné de l'argent à l'opposition haïtienne. Les Etats-Unis, par le biais de son représentant en Haïti, avaient toujours évalué leur aide annuelle à Haïti à 70 millions de dollars depuis la crise politico-électorale. Cette aide aurait toujours transité par des ONG pour des travaux humanitaires selon l'ambassadeur Curren.
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