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Revue de Presse: Nuit d'émeutes à Cayenne
Posté le 24 juillet 2002 à 21:51:22 CEST par Phil

Guyane Un anonyme a écrit : "Une décision judiciaire de la cour d'appel de Fort-de-France sur le maintien en détention d'un meurtrier d'un Surinamien de 18 ans aurait servi de prétexte aux débordements de trois cents casseurs à Cayenne.


Rodolphe Geisler pour Libération.
[24 juillet 2002]

La place des Palmistes, située au centre de Cayenne, a finalement pu replonger hier au petit matin dans sa torpeur habituelle et abandonner à nouveau les troncs centenaires de ses palmiers aux iguanes. Au terme d'une nuit d'émeutes, où deux policiers ont été légèrement blessés aux jambes, seule l'odeur de quelques pneus calcinés et des éclats de vitrines brisées le long de l'avenue du Général-de-Gaulle signalait encore la violence d'une manifestation qui venait d'opposer quelque 250 à 350 casseurs aux forces de l'ordre. En novembre 2000, des débordements comparables, provoqués par les indépendantistes du « Komité pou nou démaré lagwiann » (Comité pour démarrer la Guyane), avaient déjà embrasé à plusieurs reprises les nuits de cette ancienne cité coloniale au charme désuet.
Hier, même si, de sources proches du dossier, on n'excluait pas totalement « une manipulation de mouvements indépendantistes », c'est une décision de justice contestée par une partie de la population qui aurait été le prétexte à cette nouvelle flambée de violences. Les premières échauffourées auraient en effet débuté aux abords du palais de justice, occupé par une centaine de manifestants depuis le début de l'après-midi. Ils protestaient contre la confirmation par les juges de la cour d'appel de Fort-de-France (Martinique) du maintien en détention de Jacques Legrand, mis en examen et incarcéré le 15 juillet pour le meurtre, le 12 juillet, d'un Surinamien de 18 ans qui squattait une maison près de son domicile. Selon eux, Jacques Legrand aurait eu peur et serait une « victime de l'insécurité ».

Force est de reconnaître que, dans cette cité de 55 000 habitants étouffant sous le poids du chômage (30 %), de l'immigration clandestine et des bidonvilles qui se développent en périphérie – la population a plus que doublé en vingt ans –, la tension est extrême. Au point que Brigitte Girardin, nouveau ministre de l'outre-mer, a déclaré le département « zone d'urgence » il y a trois semaines, au terme d'une visite officielle de cinq jours, avant de promettre de tout mettre en oeuvre pour rapidement « rétablir l'état de droit ».

Le ministre en avait encore profité pour présenter les grandes lignes d'une loi de programmation pour l'outre-mer – qui tiendra compte de la spécificité de chaque département – qu'elle doit défendre à l'Assemblée nationale d'ici à la fin de l'année (nos éditions du 1er juillet).

En attendant, un haut fonctionnaire se félicitait hier de « la rapidité d'intervention des forces de l'ordre ». Selon lui, cela a permis une rapide « décélération de la situation » avant qu'elle ne pourrisse comme en novembre 2000. Ainsi, le palais de justice a pu être évacué sans incident, vers 18 heures, à l'arrivée des gendarmes mobiles. Le procureur de la République et les derniers employés du tribunal ont néanmoins dû quitter les lieux sous bonne escorte.

Les manifestants restés aux abords de l'édifice, brûlant des poubelles et des pneus dans les rues voisines avant d'être rejoints par de nombreux jeunes de Cayenne, ont toutefois eu le temps de bombarder de pierres policiers et gendarmes. Les barrages incendiés se sont alors étendus aux autres rues dans le courant de la soirée. Les vitrines de plusieurs magasins ont été brisées et les forces de l'ordre ont fait usage de nombreuses grenades lacrymogènes, avant de prendre le contrôle du centre ville vers 23 h 30. Hier soir (heure de Paris), les autorités, tout en restant vigilantes, estimaient la situation sous contrôle.




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