Une association de Martinique dans l'impasse |
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16-05-2007 | |
Le président et le secrétaire général de l'ASSAUPAMAR (association de défense pour la sauvegarde du patrimoine de Martinique) ont été placés en garde à vue suite à l'opération menée par leurs militants le 29 Avril dernier sur le littoral de Sainte-Luce (Martinique), Fond Larion.
Le président et le secrétaire général de l'ASSAUPAMAR (association pour la sauvegarde du patrimoine de Martinique) ont été placés en garde à vue suite à l'opération menée par leurs militants le 29 Avril dernier sur le littoral de Sainte-Luce (Martinique), Fond Larion. Dans le cadre de l'instruction de la plainte justement déposée par les riverains, qui ont vu leurs clôtures et leurs murs violemment saccagés à coups de masses et de barre de fer, les autorités françaises ont interpellé hier les dirigeants de l'association. En effet, cette loi, à moins d'une intervention du Conseil d'Etat de la France, n'a aucune raison juridique d'être respectée, permettant ainsi l'accaparement, l'appropriation arbitraire du littoral par certains citoyens en empêchant, de surcroît, les Martiniquais d'accéder à la mer (forme finalement insidieuse de colonisation). Compte-tenu de la déficience manifeste des lois françaises, et les hommes naissant prétendumment libres et égaux en droits, il appartient aux autorités françaises de trouver une solution équitable et rapide afin que la Martinique ne soit pas considérée dorénavant par les jeunes comme une zone de non-droit et qu'ils ne se voient pas contraints d'avoir recours à la violence pour que leurs droits fondamentaux (comme par exemple la liberté de circuler) ne soient pas ainsi piétinés par l'Etat Français républicain, Etat qui n'a jamais hésité à faire usage de la force et de la violence, rappelons-le, pour assouvir ses besoins colonisateurs, et les justifier Cette revendication assimilationniste (que la loi soit la même pour tous dans l'Etat démocratique français) a toujours eu le soutien des nationalistes martiniquais comme l'illustre encore l'intervention de M. Garcin Malsa.
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