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Tsonga remporte le premier set face à Djokovic Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
27-01-2008

Jo Wilfried Tsonga remporte le premier set face à Djokovic 6-4 dans la finale de l'Open d'Australie.

Tsonga 

A l'Open d'Australie de tennis, le Serbe Novak Djokovic 20 ans, 3ème mondial invaincu cette saison est confronté en finale à la révélation du tournoi le Bleu Jo-Wilfried Tsonga, 22 ans.
Le Portugais Carlos Ramos est l'arbitre de la rencontre qui oppose en finale Jo-Wilfried Tsonga à Novak Djokovic au tournoi du Grand Schlem de Melbourne.
Le Serbe, se montrant solide pendant tout le premier set, prend d'entrée le service Jo-Wilfried Tsonga mais Tsonga réagit et reprend aussitôt son service, réduisant les fautes en coup droit qui lui ont fait perdre le premier point. Grâce à une belle volée amortie et une double faute de "Nole", Tsonga croit pouvoir faire le break mais Djokovic revient à l'attaque grâce à un fabuleux passing revers croisé. Finalement, Tsonga remporte le point au bout de la troisième balle de break sur un smash.
Puis les deux champions restent au coude à coude jusqu'à la fin du premier set, remporté par Tsonga 6-4 dès la première balle de set, ne laissant aucune chance au service à son adversaire.

Complément d'infos sur la finale Tsonga Djokovic : (AP,Reuters) 

Jo-Wilfried Tsonga sait que sa première finale de Grand Chelem contre Novak Djokovic, dimanche à Melbourne, sera d'abord un grand combat mental, qu'il a l'intention d'aborder à sa manière: "relax et la tête haute".

Le Français, à un match de rejoindre Yannick Noah, le dernier français à avoir remporté un tournoi majeur en 1983 à Roland-Garros, a pour le moment plané sur le tournoi avec une décontraction, une insouciance et une assurance époustouflantes pour un jeune homme de 22 ans presque dépourvu d'expérience au plus haut niveau. A Melbourne, "Jo" dispute seulement son cinquième tournoi majeur.

Mais l'histoire du tennis est remplie d'exemples de joueurs euphoriques jusqu'à la finale et tétanisés au moment de disputer le duel décisif. Pour ne parler que des Français, tout le monde se souvient d'Henri Leconte passant à côté de sa finale de Roland-Garros en 1988 face à Mats Wilander, et même de la très expérimentée Mary Pierce, livide lors de son match contre Justine Henin en 2005 sur le même Central Philippe-Chatrier.

"Dans ces moments-là, c'est celui qui gère le mieux la pression de l'événement qui s'en sort", a dit Tsonga à propos de l'attitude de Novak Djokovic lors de sa victoire contre Roger Federer en demi-finale.

Preuve que ces choses-là aussi s'apprennent, il y a quatre mois le Serbe avait perdu la finale de l'US Open "dans la tête", incapable de convertir aucune de ses sept balles de set dans les première et deuxième manches contre le N.1 mondial.

Pour contrebalancer l'expérience supérieure de son adversaire, même si le Serbe a deux ans de moins que lui, Tsonga, que tout le monde décrit comme un jeune homme d'humeur égale et peu impressionnable, essaiera tout simplement d'être lui-même.

"J'attends le truc sereinement. Il n'y a pas d'angoisse ni de soucis particuliers. Le but du jeu c'est de relativiser cet événement pour donner le meilleur de moi-même", a dit le Sarthois, premier finaliste français d'un Grand Chelem depuis Arnaud Clément, déjà en Australie, en 2001.

Si le mental tient, il faudra alors jouer au tennis contre un des hommes les plus doués de la nouvelle génération. Tsonga, 38e mondial, affrontera un adversaire au style plus proche de ceux d'Andy Murray et de Mikhaïl Youzhny, voire de Richard Gasquet, ses trois premières victimes de marque, que de celui de Rafael Nadal, contre lequel il a réussi son chef d'oeuvre en demi-finale.

"Je suis un peu plus offensif que Djokovic et il est peut-être un peu plus solide du fond du court que moi pour le moment. Je vais lâcher les chevaux et attaquer à outrance", a annoncé le Français, éblouissant à la volée contre le triple vainqueur de Roland-Garros.

Le Serbe, N.3 mondial, a vu le match entre Tsonga et Nadal et sait parfaitement qu'il ne devra pas être aussi passif que le Majorquin. Sur dur, il est probablement mieux armé pour y parvenir.

Grand serveur, très fort en revers mais capable d'accélérer aussi violemment en coup droit, difficile à déborder en défense grâce à sa vitesse de course, il est un joueur extrêmement complet à qui il ne manque que le goût pour le filet.

Tsonga essaiera donc "de ne pas subir". "J'ai un jeu de puncheur. Contre qui que ce soit, mon jeu c'est d'enfoncer l'autre jusqu'à ce qu'il plie", dit-il.

Quel que soit le vainqueur, l'Open d'Australie 2008 restera comme un tournoi marquant dans l'histoire du tennis car pour la première fois depuis trois ans et la finale Safin-Hewitt à Melbourne, soit onze "Majors" d'affilée, il n'y aura ni Roger Federer ni Rafael Nadal en finale.

"Leur domination était incroyable depuis deux ans, c'est bien pour les fans de voir de nouveaux visages," a dit Djokovic, qui n'a jamais affronté Tsonga.

Sur le coup de 9h30 heure française, 19h30 à Melbourne, Jo-Wilfried Tsonga aura rendez-vous. Avec son destin tout d'abord, une victoire en Grand Chelem étant propre à bouleverser une vie entière. Avec le tennis français, dont il a d'ores et déjà écrit une nouvelle page. Avec sa famille, également, ses proches qui l'ont soutenu dans les moments de galère, de doute, d'impatience alors qu'il se débattait avec son corps et ses blessures. Avec le public, qui l'a adopté, autant touché par son jeu punchy que par sa personnalité et son charisme. Avec les médias et les sponsors, qui se disputent ce joueur à la force tranquille, sur qui la pression ne semble pas avoir de prise. Et enfin, et le plus important, avec son adversaire, Novak Djokovic.

Le Serbe, 20 ans seulement, s'annonce comme un terrible client. Numéro 3 mondial, le farceur du circuit aux imitations hilarantes est prêt lui-aussi à entrer dans une autre dimension. Défait en finale de l'US Open en septembre dernier par Maître Federer pour sa première finale en Grand Chelem, "Djoko" ne cesse d'impressionner. D'une précision diabolique, contreur de génie, l'intéressé a fait étalage de tout son talent en demi-finale face au tenant du titre et patron du circuit Roger Federer, écarté sans ménagement en trois sets (7-5, 6-3, 7-6). Dans une finale qui s'annonce passionnante par son caractère inédit, les deux hommes vont se découvrir, n'ayant encore jamais eu l'opportunité de s'affronter sur le circuit.

Impénétrable à la pression?

Novak Djokovic n'a pas l'intention de laisser passer sa chance (Reuters). Une première qui ne changera pas grand chose à la technique de Tsonga, basée sur l'attaque, le punch et l'agressivité pour tenter de croquer son adversaire. Sur un nuage en demi-finale face à Rafael Nadal où il se sentait selon ses propres mots "intouchable", en ayant la sensation unique de jouer à un jeu vidéo, le Manceau à la frappe si lourde se sait attendu dimanche. Avec un enjeu de taille: premier Français depuis Arnaud Clément en 2001 à se hisser en finale d'un Majeur (à Melbourne également), "Jo" n'ignore pas non plus qu'il succéderait à un certain Yannick Noah, dernier vainqueur d'un tournoi du Grand Chelem à Roland-Garros en 1983. L'exploit serait tout simplement exceptionnel pour un joueur qui, le corps meurtri par les douleurs, pointait encore à la 212e place mondiale à cette époque l'an passé.

Aujourd'hui 38e mondial, mais assuré de passer minimum 17e mondial dès lundi au prochain classement ATP et de faire son entrée dans le top 10 en cas de sacre, le Sarthois a pris conscience de l'ampleur de l'événement. Au vu de son calme affiché depuis le début de la quinzaine et peu enclin à se laisser envahir par le stress (comme le rappelle à juste titre Richard Gasquet), Tsonga n'a pas l'intention de changer ses habitudes. Impénétrable à la pression face à Nadal, pourtant réputé pour ses ressources mentales hors normes, le protégé d'Eric Winogradsky a l'intention de se la jouer "relax", sans angoisse. Mais personne ne sait comment il vivra réellement sur le terrain cette première finale de Grand Chelem, tant l'événement reste particulier aux dire de ceux qui sont déjà passés par là.

Djokovic, de son côté, s'attend à tout: "Tsonga est un athlète impressionnant. Il a joué à un niveau incroyable ces deux dernières semaines. Comme moi d'ailleurs... Je n'ai toujours pas perdu un set, ce qui est incroyable. Tous les deux, nous n'avons rien à perdre. On sera très motivés, même si en regardant le classement, je serai favori. Mais c'est une finale, tout peut arriver..." A Tsonga d'entrer dans l'arène. A lui d'écrire son histoire...

 
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