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Réactions après la libération des deux otages FARC Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
10-01-2008

Réactions après la libération de Clara Rojas et Consuelo Gonzalez otages des FARC.

Nicolas Sarkozy s'est réjoui jeudi de la libération de Clara Rojas et Consuelo Gonzalez, otages depuis plus de cinq ans des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), qui engage à "redoubler d'efforts" pour faire rentrer Ingrid Betancourt. François Fillon a réclamé de son côté "un geste humanitaire immédiat" pour l'otage franco-colombienne.

"La France se réjouit profondément de la libération des deux otages détenus par les FARC. Cela prouve que les choses bougent, que la mobilisation donne ses premiers résultats. Cela nous engage à redoubler d'efforts pour faire rentrer les autres otages, au premier rang desquels (...) Ingrid Betancourt", a déclaré le président français dans la cour de l'Elysée.

M. Sarkozy, qui a fait de la libération d'Ingrid Betancourt et des autres otages de la guérilla colombienne une priorité de sa politique étrangère, a estimé que "ces efforts produisent des premiers résultats".

Le président français a remercié le président vénézuélien Hugo Chavez ainsi que son homologue colombien Alvaro Uribe et "tous ceux qui se préoccupent de la situation dramatique dans laquelle se trouvent les otages et notamment Ingrid Betancourt". "Pour chacun d'entre nous c'est un grand encouragement à persévérer", a-t-il conclu.

Dans un communiqué, Bernard Kouchner a fait part de sa "joie". "A l'annonce de la libération de Mme Clara Rojas et de Mme Consuelo Gonzalez de Perdomo, ma pensée va d'abord à leurs familles dont je partage la joie", a déclaré le ministre des Affaires étrangères.

"Cette nouvelle réjouit tous ceux qui oeuvrent sans relâche pour mettre fin au calvaire des otages détenus en Colombie", souligne-t-il, remerciant le président vénézuélien Hugo Chavez, "pour son engagement, les autorités colombiennes pour leur pleine coopération, les autres pays qui, avec la France, se sont associés à cette action collective et le CICR (Comité international de la Croix-Rouge) qui en a assuré le bon déroulement".

"Cet événement donne à tous des raisons supplémentaires de redoubler d'efforts, en France, en Colombie et dans le monde pour trouver, dans l'immédiat, une solution humanitaire à une situation qui met en danger la survie des otages les plus affaiblis", insiste-t-il. "Il devient plus urgent que jamais d'obtenir que, comme son ancienne directrice de campagne enlevée avec elle le 23 février 2002, Ingrid Betancourt retrouve les siens".

"Pour ce qui les concerne, les autorités françaises restent fermement décidées à travailler inlassablement à toute solution humanitaire permettant la libération de tous les otages, conformément à l'engagement pris par le Président de la République", a conclu le chef de la diplomatie française.

François Fillon s'est également réjouit des deux libération. "C'est une très grande nouvelle pour leurs familles, qui attendaient cette libération depuis si longtemps", s'est félicité le Premier ministre dans un communiqué. "C'est aussi un signe d'espoir important pour ceux qui restent détenus.

"Le mouvement doit s'accélérer pour permettre leur libération, à commencer par celle d'Ingrid Betancourt, dont l'état de santé appelle un geste humanitaire immédiat", a insisté le Premier ministre. "Plus que jamais la France est mobilisée pour trouver une solution humanitaire à la question des otages. Elle appelle tous ses partenaires à intensifier leurs efforts pour y parvenir", a-t-il conclu. (source : AP)

 
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