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Nicolas Sarkozy aux Antilles (Guadeloupe) Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
23-03-2007

Le candidat Nicolas Sarkozy  (UMP) est en tournée électorale aux Antilles jusqu'à vendredi soir.

Sarkozy: les "Guadeloupéens font partie de l'identité de la France"
 
POINTE-A-PITRE (AFP).

Nicolas Sarkozy a déclaré jeudi à son arrivée à Pointe-à-Pitre "avoir besoin" des Guadeloupéens qui "font partie de l'identité de la France.
"Je suis venu dire aux Guadeloupéens que j'ai besoin d'eux, de leur jeunesse, de leur dynamisme, de cette diversité qu'ils portent en étendard", a déclaré le candidat à sa descente d'avion.
"On a besoin d'eux pas simplement pour le sport, pour la musique. C'est formidable. On a besoin d'eux pour leur intelligence, pour leur capacité à travailler. Ici, on sait ce que cela veut dire, le travail", a-t-il lancé.
"Je suis venu leur dire aussi qu'ils font partie de l'identité de la France, car la France ne serait pas tout à fait la France s'il n'y avait pas la Guadeloupe et ces régions et territoires ultra-marins qui font que la France est présente sur tous les océans du monde", a ajouté M. Sarkozy. "Il faut que les territoires ultra-marins aient la même chance de développement que les autres", a-t-il poursuivi.
M. Sarkozy, qui a fait le voyage des Antilles en compagnie de l'ancien ministre Michel Barnier, a été accueilli à sa descente d'avions par le ministre délégué au Tourisme, Léon Bertrand, et l'ancienne ministre et sénatrice UMP Lucette Michaux-Chevry, ainsi que par les deux autres parlementaires guadeloupéens appartenant à l'UMP et des élus de la droite locale.
 
Une foule bigarrée et à majorité féminine de 4 à 500 personnes s'était massée à la sortie de l'aérogare dont les parkings étaient exceptionnellement gratuits, pour accueillir M. Sarkozy au son du gwo-ka (tambour traditionnel) en scandant "Sarko président!".
Nicolas Sarkozy s'est prononcé jeudi soir pour l'établissement en Guadeloupe d'une "zone franche globale concentrée sur trois, quatre ou cinq secteurs économiques privilégiés" s'ajoutant à l'actuel dispositif de défiscalisation des investissements Outre-mer.
M. Sarkozy, qui s'exprimait sur RFO-Télé-Guadeloupe, a affirmé: "Je veux qu'on spécialise la Guadeloupe sur quelques secteurs économiques qu'on va défiscaliser: c'est ce que j'appelle la zone franche globale (...) concentrée sur trois, quatre ou cinq secteurs économiques privilégiés".
"Je précise que je confirme le processus de défiscalisation que nous connaissons aujourd'hui. Dans mon esprit, la zone franche globale vient s'ajouter au processus de défiscalisation", a-t-il ajouté.
Le candidat UMP a souligné qu'il venait promettre à la Guadeloupe "la chance du développement et pas de l'assistanat". "Je ne viens pas promettre d'améliorer de 2 % le RMI, je sais parfaitement que, avec le RMI, on ne vit pas, on survit", a-t-il ajouté.
"Je viens promettre et proposer une zone globale d'activité, de nouvelles formations, des investissements. Je viens m'engager à défendre la banane, à plaider pour le développement et la diversification de l'agriculture, à donner la chance d'une automonie énergétique avec l'éolien, le solaire et la biomasse et les infrastructures nécessaires pour développer le tourisme", a énoncé M. Sarkozy.
Le candidat à l'élection présidentielle, qui est arrivé jeudi après-midi en Guadeloupe, doit tenir meeting en soirée dans une salle de la proche banlieue de Pointe-à-Pitre.

source : AFP

Sarkozy en Guadeloupe avec un moral au plus haut


Nicolas Sarkozy s'y voit de plus en plus. Le candidat UMP, dopé par des sondages toujours favorables à un mois du premier tour de l'élection présidentielle, a entamé jeudi avec un moral au plus haut un déplacement de deux jours aux Antilles.

Ce dernier déplacement de Nicolas Sarkozy avant son départ lundi du ministère de l'Intérieur et le premier depuis le soutien a minima reçu mercredi de Jacques Chirac a débuté sous les meilleurs auspices, même si le candidat est arrivé avec deux heures de retard en raison d'une grève de bagagistes CGT, qui ont bloqué son avion à l'aéroport d'Orly.

Venu en avion de ligne -comptes de campagne obligent-, le candidat a passé une partie du voyage à discuter avec les passagers. Il a reçu un bon accueil, même si certains ont trouvé le temps long. "Il a mis une ambiance très sympathique. C'est un communiquant formidable", s'est réjoui un voyageur. "C'est un peu long, j'en ai assez, j'aurais aimé qu'on parte à l'heure, même avec M. Sarkozy", se plaignait en revanche une retraitée.

"Je crois que la compagnie Air France peut me remercier, j'ai fait l'animation", a commenté le candidat.

Devant les journalistes qui l'accompagnaient, M. Sarkozy, visiblement heureux de la nouvelle phase qui s'ouvre avec son départ de la place Beauvau, s'est réjoui de la tournure que prend cette campagne. "Les sondages, ça marche bien, on va finir par croire que je vais être élu", a-t-il glissé.

Le candidat UMP est convaincu d'avoir marqué des points sur ses adversaires avec son discours sur l'identité nationale, destiné à mobiliser son camp pour le premier tour. Il pense que ce discours a mis en difficulté un François Bayrou qu'il juge "fébrile, violent, agressif".

Nicolas Sarkozy, qui rêve d'affronter Ségolène Royal au second tour, estime en revanche que son adversaire socialiste "n'est pas battue" même si elle "n'est pas imbattable".

Un peu fatigué par les huit heures de vol, le candidat a été accueilli aux cris de "Sarko président" par plusieurs centaines de partisans à l'aéroport de Pointe-à-Pitre. Ils y avaient été acheminés en bus par différentes municipalités UMP de l'île.

A peine arrivé, il a tenu une réunion publique devant quelque 2.500 personnes dans la ville des Abymes. L'occasion de multiplier les promesses pour la Guadeloupe et plus largement pour l'outre-mer, dont le 1,4 million d'électeurs pourraient faire pencher la balance les 22 avril et 6 mai.

Le candidat UMP a insisté sur le développement économique et l'emploi, dans une île où le taux de chômage oscille entre 22% et 24%. En cohérence avec son programme national fondé sur la "valeur travail", il a marqué sa volonté de rompre avec "l'assistanat", la "plus insidieuse des aliénations".

Nicolas Sarkozy a réitéré son engagement de créer des "zones franches globales d'activités" dans les départements d'outre-mer, pris lors de sa précédente visite en mars 2006.

Jugeant "inacceptable" que la Guadeloupe soit régulièrement prise en otage par des grèves qui "détruisent" son image, il a été le plus applaudi lorsqu'il a proposé la création d'un "lieu de résolution des conflits à froid" pour une médiation systématique.

Alors que les candidats se succèdent en Guadeloupe, où Ségolène Royal est venue fin janvier et François Bayrou est attendu le 1er avril, M. Sarkozy a mis en avant sa volonté de se concentrer sur la résolution des problèmes concrets. "Ma façon de vous aimer, ce n'est pas de venir sur vos territoires comme on va aux tropiques voir l'exotisme, c'est de résoudre les problèmes concrets", a-t-il lancé.

Ce catalogue de promesses pour la Guadeloupe n'a pas empêché M. Sarkozy de rappeler ses principales propositions nationales, à commencer par le ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale, "qui aura compétence sur l'outre-mer, comme sur la métropole". "L'identité, ce n'est pas une race ou une ethnie", a-t-il pris soin de préciser.

Nicolas Sarkozy poursuivra vendredi matin cette tournée antillaise express par un bain de foule dans la ville du Moule, avant de passer quelques heures en Martinique. Il s'envolera pour Paris après une réunion publique le soir à Rivière Salée. AP

source : AP

 
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