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Miss France trahie par des photos Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
21-12-2007

Les photos publiées par le magazine Entrevue compromettent Miss France 2008 Valérie Bègue, Miss Réunion, manifestement trahie comme Laure Manaudou, par la publication de photos "trash".

Geneviève de Fontenay demande la démission de Miss France 2008, celle-ci refuse 

Miss France 2008 a aussitôt réagi aux propos de Geneviève de Fontenay qui a demandé vendredi sa démission après la parution le matin même de photographies dans Entrevue qualifiées de "trash" par le magazine. Valérie Bègue, actuellement à la Réunion, refuse de démissionner pour des clichés "volés".

Geneviève de Fontenay a demandé la démission de la nouvelle Miss France 2008 sur Europe 1 peu après 13h, à la suite de la publication de photos de la jeune femme réunionnaise dans des poses provocantes. Le magazine a titré "Contre-enquête à La Réunion. Les photos trash". Valérie Bègue y apparaît notamment en maillot de bain, allongée dans une piscine sur un crucifix ou faisant semblant sur une autre photo de lécher le contenu d'un laitage renversé sur une pierre.

Miss France 2008 est intervenue aussitôt après Geneviève de Fontenay sur les ondes réunionnaises. "Je ne démissionnerai pas", a-t-elle déclaré. "Ces photos ont été réalisées il y a trois, quatre ans pour des essais. Elles n'étaient pas censées être publiées. Je m'y étais opposée. Ce sont des photos personnelles qui ont été volées et publiées".

Ces photos avaient été prises pour la marque de vêtements Pardon. Geneviève de Fontenay a réagi vivement: "C'est inadmissible", a-t-elle jugé. "Elle doit démissionner immédiatement, sinon on la fera partir". La présidente du Comité Miss France a ajouté: "Elle est à La Réunion. Eh bien, qu'elle y reste".

Geneviève de Fontenay a dit vouloir proposer une remplaçante parmi les dauphines dans les jours qui viennent. Valérie Bègue, 22 ans, avait fait une arrivée triomphale dans son île natale jeudi matin après avoir été élue Miss France le 8 décembre dernier. A La Réunion, un comité de soutien s'organise.

Monseigneur Gilbert Aubry refuse que l'Eglise catholique à La Réunion soit "utilisée comme un allié supposé pour obtenir la démission ou la destitution de Valérie Bègue, élue Miss France 2008". Il l'a déclaré samedi, au lendemain de la publication d'une photographie dans le magazine "Entrevue" où l'on voit la jeune femme allongée sur une grande croix en bois.

L'évêque de La Réunion a réagi à 15h (11 h GMT) à la publication de clichés vendredi dans "Entrevue", dont un qui montre Miss France 2008, allongée dans une piscine sur une grande croix en bois.

"L'Eglise catholique refuse de céder à une provocation indirecte à partir d'une image qui fait insulte à la foi des chrétiens. Nous disons toujours que c'est inacceptable", a-t-il déclaré à la presse. Il a cependant souligné que "l'Eglise catholique à La Réunion refuse aussi d'être utilisée comme un allié supposé pour obtenir la démission ou la destitution de Valérie Bègue, élue Miss France 2008".

Mgr Gilbert Aubry a rappelé que la marque "Pardon", pour laquelle ces photos avaient été prises il y a trois ans, avait "toujours fait dans la provocation, notamment à l'encontre de l'Eglise catholique".

Evoquant "l'image de la Vierge Marie" imprimée "sur un slip de femme", il a rappelé avoir lancé un procès et avoir gagné.

L'évêque de La Réunion a encore dénoncé les publicités qui "jouent fortement sur la suggestivité". Il a d'ailleurs pointé du doigt la soirée de l'élection Miss France le 8 décembre dernier: "Le défilé des miss en petite tenue avec des ailes d'anges utilise le même clavier de langage avec la perversion d'un symbole religieux".

"C'est ignoble ce qu'on a fait à Valérie Bègue. Il ne faut surtout pas l'accuser d'avoir voulu offenser l'Église", a-t-il ajouté, soulignant qu'il n'avait "rien à lui pardonner car elle (la jeune femme) ne l'a pas offensé".

A La Réunion depuis jeudi, Valérie Bègue, âgée de 22 ans, a souhaité prendre le temps de la réflexion vendredi soir suite aux propos de Geneviève de Fontenay qui a réclamé sa démission sur Europe 1.

La société Miss France a annoncé dans un communiqué qu'une décision serait prise "après avoir entendu Valérie Bègue, et analysé la situation avec sérénité et recul", une fois que la société Miss France, le comité Miss France et Geneviève de Fontenay se seraient réunis après les fêtes.

A La Réunion, île natale de Miss France 2008, un grand rassemblement de soutien à Valérie Bègue est organisé dimanche matin à Saint-Denis, chef-lieu du département. (AP)

Miss France: manifestation de soutien et mobilisation d'élus réunionnais

Environ 300 personnes, dont des élus de tous bords politiques, ont manifesté dimanche à Saint-Denis (île de La Réunion) pour apporter leur soutien à Valérie Bègue, Miss France 2008, menacée de perdre son titre.

A l'appel d'un groupe de musique local, les manifestants se sont rassemblés pour "dénoncer l'attitude" de la présidente du comité Miss France, Geneviève de Fontenay, qui a demandé à Valérie Bègue, 22 ans, de démissionner après la publication de photos jugées "choquantes" dans le magazine Entrevue.

La présidente du conseil général Nassimah Dindar (UMP), le maire de Saint-Paul Alain Bénard (UMP) et le secrétaire général adjoint du PC réunionnais Pierre Vergès étaient présents lors de ce rassemblement.

Dans une lettre adressée samedi au Comité Miss France, des élus UMP ont demandé des "excuses publiques" à Mme de Fontenay qu'ils ont accusée d'avoir tenu des "propos à caractère raciste" sur Valérie Bègue, notamment en déclarant: "elle n'a qu'à rester là-bas" (La Réunion), "je ne me vois pas me promenant dans les provinces, dans les communes rurales, escortée d'une fille comme ça".

Le Parti communiste réunionnais a estimé, dans un communiqué, que les propos de Mme de Fontenay "résonnent comme un retour à des attitudes discriminatoires et racistes" et lui a demandé de présenter des "excuses au peuple réunionnais".

Le député socialiste Jean-Claude Fruteau s'est dit "scandalisé" par l'attitude "insolente et désinvolte" de Mme de Fontenay.

Par ailleurs, les parents de Valérie Bègue ont annoncé dimanche que leur fille avait décidé de porter plainte contre le magazine Entrevue et contre X pour la publication de ces photos. Sur ces clichés, Valérie Bègue, alors Miss Réunion 2007, prend des poses suggestives, notamment en léchant le contenu d'un yaourt et en prenant la pose du Christ en croix dans une piscine.

Depuis vendredi, la mobilisation en faveur de Valérie Bègue ne faiblit pas dans l'île où radios et télés locales multiplient les émissions spéciales consacrées à sa situation.

Samedi, l'évêque de La Réunion lui a apporté son soutien, tout en qualifiant la photo de la jeune femme dans la piscine d'"insulte à la foi des Chrétiens".

Des associations, des anciennes Miss et des élus ont annoncé leur intention de constituer lundi un comité de soutien.

Valérie Bègue a décidé, pour sa part, de ne plus se montrer et de ne plus communiquer jusqu'à son audition par le comité Miss France qui doit statuer sur son sort après les fêtes (AFP).

Lire aussi : Miss France Réunion dans la fournaise

Call For Miss France to quit over photos, The Guardian, (Author : Angélique Chrisafis, in English)

The fiercely competitive world of French beauty pageants is not known for sparking philosophical debate between Catholic bishops and politicians, let alone a threatened uprising on an exotic ocean island. But the pre-Christmas contest for Miss France 2008 has caused a row over blasphemy, race and ancient colonial prejudice after it emerged that the winner once posed in a bikini as Jesus on a crucifix.

Miss World's swimsuits and high-heels may be seen as passé in Britain, but across the channel the Miss France competition is a festive institution attracting about 10 million viewers in a three-hour prime time TV show.

This month a panel of sporting and showbiz celebrities, aided by a public vote, gave the crown to Valérie Bègue, 22, a mixed race business student from the Indian Ocean island, Réunion. She returned to a hero's welcome by the 800,000 inhabitants of the island off Madagascar, which, like Guadeloupe and Martinique, is considered as much part of France as the Côte d'Azur. The first Réunion islander to be voted Miss France since 1978, Begue spoke of "diversity and tolerance" and celebrated the anniversary of the end of slavery.

But the mood soured when photographs taken three years ago were sold to a French magazine last week showing Bègue posing as Christ on a crucifix in a pink bikini. Other pictures showed her eating yogurt in a suggestive manner.

The head of France's Miss World committee, Geneviève Fontenay - a haughty national institution known for her power suits and flamboyant hats - said Bègue should quit: "She's in Réunion and she should stay there."

But Réunion this weekend rose up in revolt. The public jammed radio phone-ins to accuse mainland France of racism and disdain towards islanders. Politicians demonstrated in the island's capital. Public figures, including an MP from Nicolas Sarkozy's ruling party, signed a letter demanding a public apology for the insult against Réunion islanders and all of France's "overseas" citizens. They said the row "reeked" of a "dark past" and bygone era in relations with France.

Bègue, pleading that the photos were private and a "mistake of youth", refused to resign. Even Gilbert Aubry, bishop of the majority Catholic island, backed Bègue. She had not offended him and he refused to allow the church to be used as an excuse to dethrone her. He said the pageant made contestants parade in bikinis and angel wings, also "a perversion of a religious symbol".

Miss France 2008: Valérie Bègue conserve sa couronne mais se voit interdite de concours internationaux 

"L'honneur des Miss est sauf" et Valérie Bègue "soulagée": la jeune Réunionnaise, élue Miss France 2008 le 8 décembre, conserve sa couronne et son écharpe après la polémique née de la publication de photos suggestives dans le magazine "Entrevue", mais ne pourra participer aux concours de beauté internationaux Miss Monde ou Miss Univers.

Sylvie Tellier, directrice générale de la société Miss France, l'a annoncé vendredi en présence de Geneviève de Fontenay, présidente du comité Miss France, et de l'intéressée.

"Je suis heureuse et soulagée qu'on ait trouvé un compromis qui satisfait toutes les parties. C'est pour moi le plus beau cadeau pour démarrer cette nouvelle année qui s'engage", a confié Valérie Bègue après avoir été entendue à huis clos par les organisateurs du concours dans un palace parisien.

"L'honneur des Miss est sauf, nous sortons d'une situation devenue ingérable", a pour sa part déclaré Geneviève de Fontenay en précisant à l'Associated Press que la jeune femme était "également interdite pour un temps donné de galas régionaux". "Il faudra manifestement remettre à plat les conditions d'admission aux élections locales" des Miss, a-t-elle estimé.

Geneviève de Fontenay, le comité Miss France et la société Miss France, "ne souhaitant pas se substituer au public et juger seuls du maintien du titre de Miss France, ont pris en compte le fait que Valérie Bègue a été élue devant neuf millions de téléspectateurs et que le titre lui a été décerné suite au vote du public et du jury", a expliqué Sylvie Tellier lors d'une conférence de presse, à laquelle participaient aussi Geneviève Leblanc, déléguée nationale du comité Miss France, et Aziz Patel, délégué local de La Réunion.

Après "une semaine d'intense agitation et de réflexion, Geneviève de Fontenay avec le comité Miss France et la société Miss France a accepté de rencontrer Valérie Bègue pour mettre à plat tous les éléments d'une situation devenue intenable et essayer de lui trouver une issue favorable", a-t-elle dit.

L'accord signé entre Geneviève de Fontenay et Valérie Bègue précise que Miss France 2008 conservera sa couronne "mais sous la condition qu'elle ne se présente pas aux élections internationales qui, compte tenu des publications (incriminées, NDLR), lui seraient certainement interdites". L'usage veut que la première dauphine participe à ces concours en cas de défaillance de la Miss en titre.

Depuis une semaine, la polémique provoquée par la publication le 21 décembre dans "Entrevue" de clichés de Valérie Bègue posant notamment en position de crucifiée dans une piscine azur ou léchant ce qui s'apparente à du lait concentré a pris des allures d'affaire nationale.

Geneviève de Fontenay, qui occupe aussi la fonction de directrice adjointe de la société Miss France, a exigé la démission immédiate de la jeune Réunionnaise de 22 ans, jugeant ces photographies contraires au réglement signé par toutes les prétendantes à la couronne de Miss France.

Ayant d'abord refusé toute démission puis s'étant donné "le temps de la réflexion", Valérie Bègue, présente à La Réunion pour des fêtes de Noël en famille, a pu compter sur de multiples soutiens locaux, dont l'évêque de Saint-Denis de La Réunion, et de personnalités politiques de tous bords. Le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Christian Estrosi est même intervenu mercredi: il a souhaité que le choix de milliers de Français, exprimant "la diversité", soit respecté et estimé que la "polémique" devait "cesser". Vendredi, Christian Estrosi s'est dit "heureux de la décision du comité Miss France de laisser à Valérie Bègue son titre". Dans un communiqué, il a salué "la mobilisation de toute la population" de La Réunion "qui a été déjà bien éprouvée ces derniers mois et ne méritait pas une fois de plus d'être montrée du doigt".

Sylvie Tellier a quant à elle souligné que Valérie Bègue reconnaissait à nouveau avoir "commis une faute en ne déclarant pas au comité Miss Réunion qu'elle avait posé (il y a trois ans, NDLR) pour des photos que tout le monde connaît maintenant". La jeune femme n'a "jamais voulu que les photos soient publiées" mais a admis "qu'elles aient pu choquer", a-t-elle ajouté.

Valérie Bègue, ayant annoncé avoir intenté une action judiciaire contre "Entrevue", devra, si elle obtient de dommages et intérêts, "reverser ces sommes aux deux associations qu'elle soutient (Vaincre la mucoviscidose et la Ligue contre le cancer du sein)" dans le cadre de l'accord avec Geneviève de Fontenay.

Une "pure" Miss France, Agoravox

"Les organisateurs en perdent leur latin. Ou leur français. On parle évidemment des organisateurs des concours Miss Monde et Miss Univers. Petit résumé à l’attention des ceux qui ont raté les épisodes précédents : des photos suggestives de Valérie Bègue, élue Miss France le 8 décembre, paraissent à peine deux semaines après son élection dans le magazine Entrevue. Cela déclenche la colère de Mme de Fontenay qui veut la destituer.

Au bout d’une semaine, la patronne de la société Miss France et Valérie Bègue, finissent par s’entendre. Valérie Bègue reste Miss France, mais ne pourra se présenter au concours de Miss Monde et de Miss Univers.

Une procédure, selon l’Association internationale des concours de beauté pour les pays francophones, organisatrice de ces concours internationaux, qui ne serait pas vraiment légale. Pour ces derniers en effet, la Miss élue est la seule représentante officielle du pays.

Pour Mme de Fontenay, qui n’en démord pas, Miss Nouvelle Calédonie, la dauphine de Miss France, représentera la France à l’étranger.

Coup de théâtre ! Hier, lundi 7 janvier, Miss Nouvelle Calédonie est exclue. Officiellement parce que cette dernière suit des études et qu’elle ne pourrait, de ce fait, participer à des concours internationaux. C’est donc Miss Pays de la Loire qui s’y colle. Pour le plus grand plaisir de Mme de Fontenay. Selon cette dernière, qui ne veut plus apparaître aux côtés de la « vraie » Miss France, Miss Pays de la Loire est « une représentante de la France parfaite ».

Ça sonne bizarrement, comme expression, non ?"

 
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