Le chômage en Martinique passe la barre des 30% de la population active toutes catégories confondues .

Le ministère de l'économie publie les chiffres du chômage à la rentrée, qui ne sont pas "bons". Evolution du chômage en Martinique"Le nombre de personnes sans aucun emploi (catégorie A) reste au-dessus de 25% de la population active (25,7%). Ce chiffre a augmenté de 0,5% par rapport à fin juin, pour s'établir à 43 396. Sur un an, il est en hausse de 4,8%. Si on prend en compte les catégories B et C (personnes à l'activité réduite) le taux de chômage dépasse les 30% (30,1%), soit 50 849 personnes ! Un chiffre supérieur de 0,8% sur un mois et de 5,7% sur un an." Evolution du chômage en France"Il y a eu 41 300 demandeurs d'emplois en plus enregistrés au mois de juillet selon les chiffres du ministère de l'économie. C'est la plus forte hausse à laquelle on assiste depuis maintenant trois ans, ce qui nous amène à quasiment trois millions de chômeurs en France en cette année 2012. C'est le quinzième mois de hausse consécutive du chômage. En incluant les personnes qui travaillent à temps partiel, on a donc près de 4,453 millions de personnes en France qui ne dispose pas d'un emploi à plein temps, soit une hausse d'1,3% par rapport au mois de juin. Les seniors et les chômeurs de longues durée sont les catégories les plus touchées cet été avec une hausse de 1,8% en un mois. Le chômage de longue durée a augmenté de 22% en un an, un signal catastrophique pour l'économie française." Evolution du chômage en zone EURO BRUXELLES (AFP) - Le taux de chômage dans la zone euro s'est établi à 11,3% de la population active en juillet, et touche désormais 18 millions de personnes, un record qui pourrait être battu dans les mois à venir, selon les analystes. Le taux de chômage est stable par rapport à juin, selon les chiffres communiqués vendredi par l'office européen de statistiques Eurostat. Le chiffre de juin a en effet été révisé en hausse, de 11,2 à 11,3%. Si le taux est inchangé, 88.000 personnes supplémentaires sont néanmoins venues grossir les listes de demandeurs d'emplois en un mois. Leur nombre a désormais atteint la barre des 18 millions dans la zone euro. Comparé à juillet 2011, le nombre de chômeurs s'est accru de 2,05 millions. Il s'agit du 15e mois consécutif au cours duquel le chômage a atteint ou dépassé le seuil de 10% dans l'union monétaire. "Il y a encore un an, le taux de chômage s'établissait à 10,1%", rappelle Peter Vanden Houte, d'ING, qui souligne en particulier la progression du chômage des jeunes, passé sur la même période de 20,7% à 22,6%. "Le marché du travail des économies périphériques reste le plus faible. L'Espagne, qui a le taux de chômage le plus élevé dans cette région, a encore enregistré une hausse, faisant passer le taux au-dessus de 25% pour la première fois", note Ben May, de Capital Economics. L'Espagne a un taux de chômage de 25,1%, devant la Grèce (23,1% selon les derniers chiffres disponibles, datant de mai). Parmi les Etats membres de la zone euro, l'Autriche enregistre le taux de chômage le plus faible, à 4,5%, suivie par les Pays-Bas (5,3%), l'Allemagne et le Luxembourg (5,5% chacun). "La différence entre le centre et la périphérie est frappante", souligne Peter Vanden Houte, pour qui "c'est insoutenable pour la stabilité de la zone euro". Dans l'ensemble de l'Union européenne, le taux de chômage est resté stable par rapport à juin, à 10,4% de la population active, là encore un niveau record. Dans la zone euro, "les statistiques sur les embauches laissent augurer une nouvelle baisse de l'emploi, et le taux de chômage devrait encore augmenter", prévoit Ben May. Une situation aggravée par l'accélération de l'inflation, passée de 2,4% en juillet à 2,6% en août. Chômage plus inflation devraient donc contribuer à freiner les dépenses de consommation des ménages dans les prochains mois, alimentant la récession dans laquelle s'enfonce la zone euro. Pour relancer l'économie, les espoirs se tournent vers une action de la Banque centrale européenne. Les analystes s'attendent à ce qu'elle abaisse encore son principal taux directeur d'ici la fin de l'année. Il est déjà au niveau historiquement bas de 0,75%. |