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JO Pékin Tibet la flamme olympique part de Tiananmen Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
31-03-2008

C'est un périple de 137.000 kilomètres doublé d'un calvaire au nom des droits de l'homme du Tibet qu' entame la flamme olympique des Jeux Olympiques (JO) de Pékin, qui part aujourd'hui de la place Tiananman.

JO Pékin flamme olympique
La flamme olympique à Tiananmen

Après la répression de l'armée chinoise au Tibet, la question de l'organisation des JO à Pékin cette année s'est posée cruellement. Le départ de la flamme olympique de la Place Tianaman chinoise prend une connotation cynique, surtout sous la devise à droite du portrait de Mao Tsé Toung qui orne le fronton de la cité impériale : Vive l'ensemble des peuples de la terre. Cette place a été le théâtre de manifestations et de grèves de la faim organisées pour demander des réformes du régime chinois. Mais le 4 Juin 1989 l'armée chinoise intervint et fit plusieurs centaines de victimes.

La flamme olympique rallumée à Pékin sous haute sécurité

La flamme olympique a été rallumée lundi matin à Pékin au cours d'une cérémonie en présence du président Hu Jintao, marquant le départ du relais autour du monde qui pourrait être perturbé par les militants des droits de l'homme.

La présence du président chinois souligne la portée des Jeux Olympiques pour le pays, qui espère offrir l'image d'une Chine forte et confiante à partir du début des compétitions le 8 août prochain.

L'arrivée de la flamme, une semaine après son allumage à Olympie dans un climat tendu, a été retransmise à la télévision en léger différé d'une minute pour parer à tout incident. La sécurité a été d'ailleurs renforcée dans la capitale chinoise après les manifestations d'opposants au régime chinois qui ont marqué l'allumage de la torche olympique en Grèce la semaine dernière (près de 2000 policiers mobilisés en Grèce).

L'avion charter d'Air China a été accueilli à l'aéroport de Pékin par des centaines d'écoliers agitant des drapeaux chinois et des drapeaux olympiques.

Le président du Comité organisateur des jeux de Pékin Liu Qi est sorti de l'appareil tenant la flamme olympique. Il a à son tour été accueilli par Zhou Yongkang, ancien ministre de la Sécurité publique et haut dignitaire du Parti communiste chinois.

Cette étape d'un jour à Pékin constitue un court répit pour le gouvernement chinois avant que la flamme olympique n'entame un périple de 137.000 kilomètres autour du globe qui va durer plusieurs mois. Les autorités n'ont livré que peu de détails sur la cérémonie qui doit se tenir plus tard dans la journée de lundi, sur la place Tiananmen, au coeur de la capitale chinoise, en l'honneur de la flamme.

La sécurité a été sensiblement renforcée dans le centre de Pékin. Une station de métro de la place Tiananmen a été fermée et des dizaines de policiers étaient postés dans les autres stations de métro. La police a par ailleurs interdit l'accès de la place aux véhicules.

Après Pékin, la flamme repartira dès mardi pour Amalty, au Kazakhstan, prochaine étape de périple.

Des associations de Tibétains et des groupes de défense des droits de l'Homme ont déjà annoncé leur intention d'organiser des manifestations de protestation le long du parcours de la flamme olympique qui inclut des étapes à Londres, Paris et San Francisco dans les 10 prochains jours. AP

Le président chinois Hu Jintao a remis lundi à Pékin sur la place Tiananmen la torche olympique à Liu Xiang, champion olympique et champion du monde du 110 m haies, pour le lancement officiel du relais à plus de quatre mois des Jeux de Pékin.

Après avoir allumé la torche, au centre de la plus grande place du monde, le président Hu l'a brandie puis remise à Liu Xiang, héros national depuis sa médaille d'or à Athènes en 2004, avant de déclarer: "Le relais de la torche olympique des Jeux de Pékin 2008 a commencé!"

La flamme olympique est arrivée lundi à Pékin, dans une capitale placée sous haute sécurité pour éviter tout incident sur fond de crise tibétaine, peu avant 09H00 (01H00 GMT) en provenance d'Athènes.

Le 2 avril, la flamme démarrera un périple de 137.000 km à travers le monde, qui s'annonce mouvementé, les militants hostiles au régime chinois ayant déjà prévu plusieurs manifestations, notamment à Londres, Paris et San Francisco.

Après son retour en Chine en mai, la flamme passera comme prévu au Tibet, notamment sur l'Everest, malgré les événements qui se déroulent dans la région, ont assuré les autorités chinoises.

Le dalaï lama en France pendant les JO de Pékin

Le dalaï lama effectuera une visite en France cet été pendant les Jeux olympiques de Pékin, a confirmé mardi le secrétaire du Bureau du Tibet à Paris, représentation officielle du gouvernement tibétain en exil.

Le chef spirituel des bouddhistes tibétains doit séjourner dans le pays du 15 au 20 août pour se consacrer principalement à des lectures bouddhistes dans la ville de Nantes, dans l'ouest de la France, a précisé à l'Associated Press Wangpo Bashi.

Selon lui, aucune rencontre n'est prévue avec des responsables du gouvernement. Ce sera la première visite du dalaï lama en France depuis 2003, a ajouté M. Bashi.

La Flamme Olympique Tibétaine

Une cinquantaine d'exilés tibétains souhaitant attirer l'attention sur la situation du peuple tibétain ont entamé mardi à Dharamsala en Inde un relais mondial avec leur propre flamme "olympique", censée arriver au Tibet le jour de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques.

Tsewang Rigzin, président du Congrès des jeunes tibétains (TYC), a précisé que la torche serait transportée par la route et par les airs sur les cinq continents dans des villes de pays comme les Etats-Unis, la France, l'Australie, le Japon et le Népal.

La flamme tibétaine a commencé son parcours à Dharamsala au lendemain de la cérémonie officielle d'allumage de la flamme olympique en Grèce. Les Tibétains en exil comptent ensuite organiser leur propre version des JO.

Ces "Jeux Olympiques Tibétains" doivent se dérouler du 15 au 25 mai à Dharamsala, siège du gouvernement tibétain en exil et lieu de résidence du dalaï-lama, chef spirituel des bouddhistes tibétains. "Cela mettra en lumière la dure situation du peuple tibétain au Tibet et en exil", a expliqué l'un des organisateurs, Lobsang Wangyal.

Le TYC espère terminer le relais de sa flamme à Lhassa, la capitale du Tibet, le 8 août, date d'ouverture des Jeux d'été à Pékin.

L'Inde autorise habituellement les exilés tibétains à manifester pacifiquement, mais ce mois-ci New Delhi a empêché plusieurs dizaines de manifestants de se diriger vers le Tibet et fait savoir qu'il ne tolérerait aucune action embarrassant la Chine.


JO de Pékin: Sarkozy n'exclut plus un boycott

La France hausse le ton sur le Tibet. Sous la pression de l'opposition comme de l'opinion publique, Nicolas Sarkozy n'excluait plus mardi un boycott de la cérémonie d'ouverture de Pékin, alors que Rama Yade se déclarait prête à recevoir le dalaï lama, en visite en France en août.

"J'ai dit au président (chinois Hu) Jintao ma vive préoccupation", a expliqué le chef de l'Etat. "Il faut que nos amis chinois comprennent la préoccupation mondiale qu'il y a à propos de la question du Tibet et j'adapterai ma réponse aux évolutions qui auront lieu, je l'espère, le plus rapidement possible."

"Toutes les options sont ouvertes", a-t-il averti. Interrogé sur un éventuel boycott de la cérémonie d'ouverture des JO de Pékin, il a répondu: "Je ne ferme la porte à aucune éventualité."

Des propos salués par Robert Ménard, secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF). "Ce n'est pas qu'un problème sémantique, il y a un repositionnement", a-t-il jugé, saluant un "premier pas" avant d'ajouter: "Il a mis du temps, mais là je dis bravo, dix fois bravo!"

Avec deux autres membres de RSF, il est poursuivi par la justice grecque pour offense au symbole olympique, après avoir perturbé la cérémonie d'allumage de la flamme lundi.

Parallèlement, la secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme Rama Yade affirmait mardi dans "Le Figaro" qu'elle recevrait le dalaï lama "volontiers et sans aucune réserve" en cas de visite pastorale du chef spirituel tibétain en France.

Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner a également durci le ton mardi, en jugeant que la répression chinoise au Tibet n'était "pas supportable". Il n'a par ailleurs vu "aucune raison" de ne pas recevoir le dalaï lama en août.

Le dalaï lama doit effectuer une visite en France du 15 au 20 août, selon le secrétaire du Bureau du Tibet à Paris, représentation officielle du gouvernement tibétain en exil. Sa dernière visite -éclair- remonte à 2004.

Selon Wangpo Bashi, aucune rencontre n'est prévue à ce stade avec des responsables du gouvernement. Le dalaï lama n'a jamais été reçu en tant que tel à l'Elysée et à Matignon. Il a seulement été reçu une fois, à titre privé, par François Mitterrand en 1993 et une autre fois, avec d'autres prix Nobel, pour un déjeuner à l'Elysée en 1998.

La France est pour l'heure le seul pays à sembler envisager le boycott de la cérémonie d'ouverture des Jeux. Le président américain George W. Bush a fait savoir qu'il se rendrait bien le 8 août à Pékin, et le Premier ministre britannique Gordon Brown assistera à la cérémonie de clôture des JO, selon ses services.

L'Allemagne s'est aussi déclarée toujours hostile à un boycott, alors que le ministère irlandais des Affaires étrangères rappelait que les Jeux olympiques "sont un événement sportif", refusant de "les boycotter pour des raisons politiques".

Mais en France, la polémique enfle. "Il faut sortir du langage convenu et de l'hyperprudence", a souhaité mardi le président du groupe socialiste Jean-Marc Ayrault. "Je crois que la menace de boycott est une menace qui peut être efficace", a également estimé Ségolène Royal. "En tout cas (...) organiser les Jeux comme si de rien n'était, (...) ce serait une défaite de nos valeurs et de nos principes".

Plus surprenant, Alain Juppé s'est étonné sur son blog des "appels à la retenue" de la communauté internationale: "en somme, nous demandons au pouvoir de Pékin de 'tuer avec retenue'!". Dans une attaque à peine voilée contre le président Nicolas Sarkozy, l'ancien Premier ministre (UMP) se dit "ébranlé" de voir "l'allant que certains mettent aujourd'hui à pratiquer cette 'realpolitik' qu'ils fustigeaient tant hier".

Daniel Bilalian, patron des sports sur France Télévisions, s'interrogeait quant à lui sur RTL après la censure par la télévision chinoise des incidents lors de l'allumage de la flamme lundi: si les JO "sont censurés ou expurgés d'une manière ou d'une autre par les autorités chinoises et que le CIO (...) accepte (...), à ce moment-là, le président de France Télévisions, sans aucun doute je pense, déciderait de ne pas couvrir les JO", a-t-il avancé. (source : AP).

 

 

 
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