Suite à la libération des deux otages prisonniers des FARC, le président du Venezuela Hugo Chavez se lâche dans un show médiatique impressionnant.

Tout d'abord, Hugo Chavez a admis publiquement que les FARC (rebelles colombiens) seraient une armée avec un but politique respectable car bolivarien et non pas des terroristes. On ne voit guère comment appeler une organisation retenant plus de 800 otages de diverses nationalités, dont des femmes d'un certain âge et des jeunes qui ne pourraient être considérés comme des prisonniers de guerre.

Les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) et l'Armée de libération nationale (ELN), deuxième groupe rebelle du pays, "ne sont pas des terroristes, ce sont de vraies armées (...) Elles doivent être reconnus", a déclaré Hugo Chavez.

Ensuite selon Hugo Chavez, ils ne seraient pas des trafiquants de drogue (cocaïne) comme les désignent les Etats-Unis d'Amérique qui financent en Colombie la lutte contre les narcotrafiquants et contre la Guerilla. On se demande bien avec quel argent ils se procurent des armes, dans ces conditions.