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France : Michèle Alliot-Marie (UMP) se rallie à Nicolas Sarkozy pour la présidentielle Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
12-01-2007

La ministre UMP Michèle Alliot-Marie renonce finalement à être candidate à l'élection présidentielle 2007 et apporte son soutien à Nicolas Sarkozy.

La ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie a annoncé son ralliement à la candidature du président de l'UMP Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle et renoncé ainsi, de facto, à se présenter.

Michèle Alliot-Marie a annoncé vendredi soir sur France-2 qu'elle ne serait pas candidate à l'élection présidentielle et qu'elle soutiendrait Nicolas Sarkozy.

"Je m'engage aux côtés de Nicolas Sarkozy", a-t-elle déclaré.

Michèle Alliot-Marie avait été reçue dans l'après-midi par Nicolas Sarkozy au siège de l'UMP. "Michèle Alliot-Marie a choisi la voie de la clarté, de l'unité et de l'efficacité", remercie ce dernier, dans un communiqué diffusé dans la soirée. Le président de l'UMP assure également que la ministre de la Défense "prendra une place de tout premier plan" dans sa campagne. "Sa grande expérience (...) constitue un atout pour la campagne qui va s'ouvrir et pour l'action que nous entendons mener à la victoire".

Le 28 décembre, "MAM" avait renoncé à affronter ce dernier au sein de l'UMP, sans exclure néanmoins une candidature hors du parti.

"Je me réjouis que Nicolas Sarkozy ait montré qu'il était sensible à mes préoccupations, qu'il ait fait siennes un certain nombre des propositions que j'avais faites, et donc aujourd'hui, dans la situation telles qu'elle est (...) je m'engage aux côtés de Nicolas Sarkozy", a affirmé la ministre de la Défense.

source : AP

Elle a ajouté qu'elle lui apportait son soutien et qu'elle voulait l'aider à pouvoir rassembler "non seulement dans notre famille politique, mais également au-delà de notre famille politique, tous ceux qui se reconnaissent dans les idées et dans les valeurs qui sont les miennes".

"C'est un choix volontaire et enthousiaste que de défendre mes idées et de les faire triompher face au risque socialiste d'une part, face aussi il faut bien le dire au risque extrémiste", a-t-elle assuré.

"Quand ce sont finalement les conditions de l'avenir de la France qui sont en jeu, on doit faire abstraction de ses propres envies pour servir l'intérêt général", a-t-elle également souligné.

Elle a insisté sur le "besoin de complémentarité" dans une élection, concédant avoir "un certain nombre de divergences avec Nicolas Sarkozy".

Interrogée sur une éventuelle nouvelle candidature de Jacques Chirac à l'élection présidentielle, elle a affirmé: "il est évident que ce serait un élément nouveau considérable qui entraînerait automatiquement une réflexion de chacun". AP

"Dans la situation telle qu'elle est (...) je m'engage aux côtés de Nicolas Sarkozy", a-t-elle déclaré sur France 2.

"Je lui apporte mon soutien et je veux l'aider à pouvoir rassembler, non seulement dans notre famille politique, mais également, au-delà de notre famille politique, tous ceux qui se reconnaissent dans les idées et dans les valeurs qui sont les miennes", a-t-elle ajouté.

Michèle Alliot-Marie a expliqué que c'était "un choix volontaire et enthousiaste (...) face au risque socialiste" et au "risque extrémiste".

Elle avait déjà renoncé à solliciter l'investiture de l'UMP, laissant seul en lice Nicolas Sarkozy, qui était de toute façon déjà assuré d'être le candidat du parti majoritaire.

Elle avait cependant laissé entendre qu'elle réfléchissait à une éventuelle candidature hors du parti. Elle a mis fin à ce faux suspense à l'avant-veille du congrès de l'UMP, qui doit officialiser dimanche la candidature de Nicolas Sarkozy.

"Le soutien exprimé par Michèle Alliot-Marie à ma candidature est une bonne nouvelle pour le rassemblement de notre famille", a déclaré vendredi soir le président de l'UMP dans un communiqué. "Tout en demeurant fidèle à ses convictions, Michèle Alliot-Marie a choisi la voie de la clarté, de l'unité et de l'efficacité."

Nicolas Sarkozy et la ministre de la Défense avait eu un entretien dans l'après-midi au siège de l'UMP.

Michèle Alliot-Marie s'est réjouie que le président de l'UMP ait montré qu'il était "sensible" à ses préoccupations et fait siennes "un certain nombre de (ses) propositions".

Nicolas Sarkozy a confirmé cet état d'esprit dans son communiqué : "Je prends pleinement en compte les préoccupations qu'elle a exprimées, notamment sur la poursuite de l'effort pour notre défense nationale et l'indépendance de la France."

ALLIOT-MARIE DANS L'ORGANIGRAMME DE CAMPAGNE

Il a estimé que la "grande expérience" de la ministre de la Défense serait un atout pour sa campagne et son action à avenir.

Il a assuré que son objectif était "d'additionner les talents et les énergies" et que Michèle Alliot-Marie prendrait "une place de tout premier plan" dans sa campagne.

Il a souligné que chacun pourrait le constater lors de la présentation de l'organigramme de son équipe de campagne.

"J'essaierai d'entraîner avec moi tous ceux qui m'ont fait confiance, y compris ceux qui m'avaient demandé de me présenter à l'élection présidentielle", a pour sa part dit la ministre de la Défense. "Quand ce sont les conditions de l'avenir de la France qui sont en jeu, on doit faire abstraction éventuellement de ses propres envies pour servir l'intérêt général."

Elle a cependant ajouté qu'elle restait une "femme libre" avec ses propres convictions. "Nous avons évidemment un certain nombre de divergences avec Nicolas Sarkozy (...) Je crois que, justement, il y a là une complémentarité", a-t-elle souligné.

Michèle Alliot-Marie doit prendre la parole dimanche au congrès de l'UMP, où le Premier ministre, Dominique de Villepin, fera une apparition mais sans prononcer de discours.

Le chef du gouvernement a mis en avant sa fonction pour justifier son refus de participer au vote d'investiture des militants de l'UMP. Il a comparé dimanche dernier les ralliements à la candidature de Nicolas Sarkozy à l'alignement de petits pois et de sardines dans une boîte.

"Je suis persuadée que le moment viendra, et je souhaite qu'il soit le plus rapide possible, où tout le monde sera rassemblé parce que c'est la condition de la victoire", a pour sa part déclaré Michèle Alliot-Marie.

Prié de dire qu'elle serait son attitude si le président Jacques Chirac décidait de briguer un troisième mandat, elle a répondu : "Il est évident que ce serait à ce moment-là un élément nouveau considérable, qui entraînerait automatiquement une réflexion de chacun."

Source : L'express

 
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