Cyclone en Birmanie : l'ONU porte secours |
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08-05-2008 | |
L'ONU a pu enfin apporter les premiers secours internationaux à la population touchée par le cyclone Nargis en Birmanie dont le bilan officiel de 22.000 morts et plus de 40.000 disparus s'est largement alourdi. ![]() Cyclone Birmanie Le bilan des victimes du puissant cyclone Nargis qui a ravagé plusieurs grandes régions de Birmanie a pris des proportions dramatiques selon le ministre birman des Affaires étrangères. L'ONU entame un pont aérien sur la Birmanie. Près d'une semaine après le cyclone qui a fait au moins quelque 23.000 morts et 42.000 disparus, la junte birmane a enfin permis jeudi à quatre avions des Nations unies de se poser à Rangoon pour apporter une aide humanitaire d'urgence, mais les généraux rechignent toujours à laisser entrer des travailleurs humanitaires. Quatre avions transportant notamment des biscuits hautement énergétiques et des kits médicaux ont atterri dans la capitale économique birmane, selon des responsables onusiens. Les appareils attendaient depuis deux jours pour décoller. Deux des quatre experts de l'ONU qui étaient venus en Birmanie pour évaluer les dommages ont été refoulés à l'aéroport de Rangoon pour des raisons inconnues, selon John Holmes, le secrétaire général adjoint de l'ONU chargé des affaires humanitaires. Même sa plus proche alliée, la Chine, a exhorté jeudi la junte birmane à "coopérer avec la communauté internationale". Pékin, qui a déjà promis 1 million de dollars (650.000 euros) d'aide à la Birmanie, va ajouter 30 millions de yuans (2,8 millions d'euros). Selon les autorités, le cyclone Nargis du 3 mai a fait au moins 22.997 morts et 42.019 disparus, mais la chargée d'affaires américaine en Birmanie Shari Villarosa a estimé que le bilan pourrait dépasser les 100.000 morts étant donné le manque de nourriture, d'eau potable et les conditions d'hygiène déplorables. L'Organisation mondiale pour la santé (OMS) a fait état de cas de paludisme et craint des épidémies. L'UNICEF envoie trois millions de comprimés de purification de l'eau. Des responsables onusiens estiment que la catastrophe pourrait avoir fait un million de sans-abri. L'ONU a débloqué 10 millions de dollars (6,5 millions d'euros) pour les victimes de Nargis. Mais malgré les inondations, la faim et la maladie, le pays reste très fermé aux étrangers. Selon un porte-parole de l'ONU à Bangkok, Richard Horsey, 30 à 40 demandes de visa ont été déposées par les agences onusiennes et des organisations non gouvernementales. Le régime isolé n'a pas non plus répondu aux offres d'aide des Etats-Unis, qui disposent de navires militaires prêts à intervenir dans le golfe de Siam et proposent de dépêcher des avions. Le Premier ministre thaïlandais Samak Sundaravej a offert ses offices de médiateur. Mais la méfiance prévaut dans les deux sens. Selon Amnesty International, certains donateurs attendent des garanties contre le détournement de l'aide par la junte et le directeur du PAM en Asie du Sud-est, Anthony Banbury, a reconnu que l'ONU partageait ces préoccupations. "Nous ne nous contentons pas d'amener notre cargaison sur un aéroport pour la déposer et redécoller", a-t-il expliqué. "C'est l'une des raison pour lesquelles l'aide est retardée (...) Nous voulons nous assurer que les produits vont aux gens". Dans le delta de l'Irrawaddy, la région le plus durement frappée, des villages entiers se trouvent toujours sous les eaux, des cadavres gonflés s'accrochent dans les mangroves. Des rescapés récupèrent des vêtements sur les morts, on cherche ses proches. A Rangoon, le toit de la résidence de l'opposante Aung San Suu Kyi a été arraché et la lauréate du prix Nobel de la paix s'éclaire à la bougie, selon des voisins. Des quantités limitées d'aide sont parvenues grâce à des navires et avions asiatiques porteurs de médicaments, bougies, nouilles instantanées et autres produits. La télévision d'Etat a aussi montré le Premier ministre, le général Thein Sein, distribuant des colis alimentaires tandis que des soldats larguaient des paquets sur des villages, mais près de Rangoon des villageois entassés dans un monastère se disaient abandonnés par le gouvernement. La radio d'Etat a quant à elle mis en garde contre des rumeurs de séisme imminent, de second cyclone ou de pillages à Rangoon, plus grande ville du pays, où des habitants ont fait état de quelques pillages ces derniers jours. Il s'agit d'éviter tout mouvement de panique mais aussi de prévenir toute contestation du régime largement détesté par la population. Ainsi à Rangoon, profitant du noir, des activistes ont notamment inscrit des "X" sur des murs pour appeler la population à voter non au référendum sur la nouvelle Constitution soutenue par la junte. Le vote initialement prévu dans tout le pays pour samedi a été reporté au 24 mai à Rangoon et dans certaines zones ayant particulièrement souffert du cyclone. AP ONU Ban Ki-moon appelle la Birmanie à repousser le référendum
Le régime militaire a déjà reporté la consultation au 24 mai à Rangoon, la capitale économique, dans des zones reculées et dans le delta de l'Irrawaddy, la région le plus durement frappée par le cyclone samedi dernier. Ban Ki-moon s'est déclaré "profondément préoccupé par le sort de la population de Birmanie à l'heure de cette tragédie nationale". Il a appelé la junte militaire à reporter le référendum "pour se concentrer sur la mobilisation de toutes les capacités et les ressources disponibles pour la réaction d'urgence". Le bilan officiel est d'au moins 22.997 morts et 42.019 disparus. Le secrétaire général adjoint de l'ONU pour les affaires humanitaires, John Holmes, a pour sa part estimé que la situation se détériorait et que l'aide humanitaire devait arriver au plus vite au "1,5 million" d'habitants gravement affectés. "Le danger est réel de voir une tragédie encore pire se produire si nous ne pouvons faire entrer rapidement l'aide dont les gens ont désespérément besoin", a-t-il déclaré. Même si quatre vols du Programme alimentaire mondial (PAM) sont arrivés jeudi à Rangoon, John Holmes a souligné que les progrès restent limités en raison des difficultés à obtenir les visas pour acheminer l'aide d'urgence. "Les frustrations grandissent car la réponse humanitaire est retenue en raison de difficultés d'accès de plusieurs manières", a-t-il affirmé.
Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner a indiqué jeudi soir que l'aide de la France à la Birmanie a été portée à deux millions d'euros et a appelé "de nouveau solennellement les autorités birmanes à lever toutes les restrictions au libre acheminement de l'aide". Le chef du Quai d'Orsay précise que la "première enveloppe de 200.000 euros" accordée par Paris après le passage du cyclone Nargis est "désormais portée à deux millions d'euros". Dans un communiqué, Bernard Kouchner indique également qu'un "premier avion français acheminant notamment du matériel de la Croix-Rouge française (système d'épuration d'eau) et d'Action contre la faim (ACF) pourrait partir très rapidement, dès lors que les autorisations d'atterrir et les garanties nécessaires sur la réception et la distribution impartiale de cette aide auront été fournies par les autorités birmanes". Par ailleurs, en concertation avec le ministère de la Défense, le Quai d'Orsay a mis à disposition des bâtiments de la Marine nationale présents dans la zone, "notamment le navire Mistral". Ce bâtiment de projection et de commandement est "actuellement en attente de chargement à Chennaï (Madras)". Rappelant qu'aucun ressortissant français n'a été tué en Birmanie en raison du cyclone, Bernard Kouchner indique qu'une ligne téléphonique est activée 24 heures sur 24 à destination des "familles des ressortissants français présents en Birmanie". Son numéro est le: 01-43-17-86-86 L'ONU n'a pas pu acheminer l'aide internationale immédiatement La proposition de la France d'utiliser une clause sur la "responsabilité de protéger" les populations civiles pour faire adopter par l'ONU une résolution autorisant le passage de l'aide en Birmanie a été refusée pour des raisons "politiques et de procédure", a indiqué l'ambassadeur français aux Nations unies mercredi. "Nous pensons qu'il est temps pour l'ONU d'intervenir", a déclaré Jean-Maurice Ripert. "Si nous ne faisons rien, les gens vont continuer à mourir, les épidémies s'étendront et cela tournera à la catastrophe". Selon des diplomates assistant au Conseil, huit des 15 pays membres - la Chine, la Russie, l'Afrique du Sud, l'Indonésie, le Vietnam, le Costa Rica, la Libye et le Panama - se sont prononcés contre l'implication de l'institution de l'ONU, chargée de maintenir la paix et la sécurité, dans la gestion d'une catastrophe. Le ministre des Affaires étrangères français Bernard Kouchner avait expliqué mercredi que la France réfléchissait à utiliser cette clause adoptée en 2005 aux Nations unies "pour qu'il y ait une résolution (...) autorisant le passage" de l'aide en Birmanie malgré les réticences de la junte birmane. Interrogé plus tard sur France 2, M. Kouchner avait fait part du rejet de la proposition par le Conseil de sécurité. "Ne désespérons pas. Mais là, pour le moment, c'est bloqué". John Holmes, secrétaire général aux Affaires humanitaires, a pour sa part douté qu'"envahir" la Birmanie ou prendre "la voie de la confrontation" soit raisonnable ou puisse aider les victimes du cyclone. "Est-ce que cela aiderait plus rapidement les gens qui souffrent vraiment sur place? Personnellement, j'en doute", a-t-il dit. La suggestion française avait l'appui des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne. Jean-Maurice Ripert a indiqué que la France interpellerait de nouveau le Conseil sur le sujet jeudi, et porterait son cas devant l'Assemblée générale ou le Conseil social si nécessaire. Le dernier bilan officiel après le passage du cyclone Nargis faisait état de 22.980 morts et 42.119 disparus, principalement dans le delta de l'Irrawaddy (sud). Mais la diplomate américaine Shari Villarosa a estimé mercredi depuis Rangoon que le bilan du cyclone et ses conséquences pourrait atteindre les 100.000 morts avec l'aggravation des conditions sanitaires. Selon ses estimations, 95% des bâtiments dans les zones touchées sont détruits et les ponts inondés. Elle a jugé que la situation en dehors de l'ancienne capitale est "de plus en plus horrible", évoquant le manque d'eau potable et de nourriture signalé par les organisations humanitaires. AP Le bilan du Cyclone en Birmanie ne cesse de s'alourdir Quatre jours après le passage du cyclone Nargis sur le sud de la Birmanie, le bilan officiel ne cesse de s'alourdir, dépassant mardi 22.000 morts et 41.000 disparus. L'aide humanitaire internationale sollicitée par la junte peine à parvenir aux victimes et les Etats-Unis comme la France ont invité le régime à accorder les autorisations nécessaires. Selon la radio officielle, 22.464 personnes ont péri et 41.054 sont portées disparues, principalement dans le delta de l'Irrawaddy le plus touché par l'ouragan. A Rangoon, plus grande ville du pays, la plupart des 6,5 millions d'habitants restaient privés d'électricité. On dénombre 671 morts à Rangoon et ses environs. D'après le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies, jusqu'à un million de personnes pourraient être sans-abri, certains villages seraient quasiment totalement rayés de la carte et les vastes zones de rizières seraient anéanties". Le PAM a précisé mardi soir avoir commencé à acheminer l'aide dans certains secteurs de Rangoon, où 800 tonnes de vivres sont arrivées. Mais les régions côtières les plus touchées dont celle du delta de l'Irrawaddy restent inaccessibles en raison des inondations et de la coupure des routes, "bloquées partout", selon Paul Risley, porte-parole du PAM à Bangkok. "Les conséquences du cyclone pourraient être plus meurtrières que le cyclone lui-même", redoute Caryl Stern du Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF). Selon des images satellite diffusées par l'ONU, les dégâts provoqués par Nargis sont concentrés sur un secteur de plus de 30.000 kilomètres carrés le long de la mer d'Andaman et du golfe de Martaban, soit moins de 5% du pays. Mais la région sinistrée abrite près d'un quart des 57 millions d'habitants de la Birmanie. La télévision publique a diffusé des images d'arbres et de poteaux arrachés, barrant les routes, de maisons sans toit cernées par les eaux submergeant le delta, noyant les rizières. "Le plus grand problème sera d'atteindre les zones touchées. Il va y avoir un énorme problème logistique", selon Richard Horsey, du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies, basé en Thaïlande. Les seuls moyens d'atteindre les régions isoléees du delta, déjà difficiles d'accès en temps normal, sont l'hélicoptère ou le bateau. "La grande inquiétude sont les maladies dues à l'eau", comme le choléra ou la dysenterie, poursuit-il. "Il est donc crucial de faire venir de l'eau potable. Puis des moustiquaires, des kits de cuisine, des vêtements dans les prochains jours. La nourriture n'est pas une priorité urgente, l'eau et les abris si", a ajouté M. Dorsey. Aux difficultés logistiques s'ajoutent les lourdeurs administratives et les exigences de la junte, qui a posé ses conditions à l'aide humanitaire internationale dont elle a pourtant, fait inhabituel, accepté le principe. Le président George W. Bush a appelé mardi la junte à autoriser les Etats-Unis à envoyer des équipes de secours dans le pays pour fournir une aide directe. "Les Etats-Unis ont apporté une première contribution en matière d'aide, mais nous voulons faire beaucoup plus", a déclaré le président américain. "Nous sommes prêts à engager des éléments de la Marine américaine pour aider à trouver ceux qui ont perdu la vie, pour aider à retrouver les disparus, pour aider à stabiliser la situation. Mais pour ce faire, la junte militaire doit laisser nos équipes d'évaluation des catastrophes entrer dans le pays", a-t-il expliqué. "Alors notre message à la junte militaire est 'laissez-les Etats-Unis venir vous aider à aider la population'". En attendant de recevoir ce feu vert, Washington a annoncé mardi l'octroi d'une aide supplémentaire de trois millions de dollars (1,9 million d'euros), en plus des 250.000 dollars (161.000 euros) débloqués la veille. A Paris, le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a regretté mardi que la Birmanie n'accepte pas une aide directe, soulignant que cela "ne donne pas confiance à la communauté internationale" sollicitée par la junte militaire. "Ils n'ont pas accepté l'aide directe et ils n'ont pas accepté le personnel que nous leur proposions", a expliqué le chef de la diplomatie française lors d'un point de presse, précisant que le régime acceptait l'aide internationale seulement dans la mesure où il le distribuerait lui-même. Lundi soir, la France avait annoncé l'octroi d'une "première aide d'urgence de 200.000 euros". "Si on donne plus d'argent, ça va au gouvernement birman, ça ne va pas aux réfugiés", a ensuite justifié le ministre des Affaires étrangères interrogé dans l'après-midi lors de la séance des questions d'actualité à l'Assemblée nationale, où il a qualifié le gouvernement de "dictature militaire". Le chef de la diplomatie française a par ailleurs regretté le maintien à la date prévue du 10 mai du référendum constitutionnel, notant que l'opposition birmane en demandait le report vu les circonstances. La junte a toutefois annoncé mardi que le scrutin serait reporté au 24 mai dans les zones sinistrées. AP
La radio d'Etat a annoncé mardi que le décès de 22.464 personnes avait été confirmé et que 41.054 restaient portées disparues après le cyclone qui a balayé les régions de Rangoon et du delta de l'Irrawady. Rangoon, la plus grande ville du pays, a été privée d'électricité excepté dans les zones disposant de générateurs alimentés en carburant. Selon le Programme alimentaire mondial (PAM), qui se préparait à acheminer des vivres par avion, jusqu'à un million de personnes pourraient être sans-abri, certains villages seraient quasiment totalement rayés de la carte et les vastes zones de rizières seraient anéanties. "Le défi sera d'atteindre les zones affectées" dans la mesure où "les routes sont bloquées partout", a déclaré Paul Risley, porte-parole du PAM à Bangkok. Au vu d'une carte satellite diffusée par les Nations unies, les dégâts provoqués par Nargis sont concentrés sur un secteur de plus de 30.000 kilomètres carrés le long de la mer d'Andaman et du golfe de Martaban, soit moins de 5% du pays. Mais la région sinistrée abrite près d'un quart des 57 millions d'habitants de la Birmanie. La télévision d'Etat a diffusé des images montrant de grands arbres et des poteaux électriques en travers de routes ainsi que des maisons sans toit encerclées par les eaux dans le delta, considéré comme le "bol de riz" de la Birmanie. La junte a finalement reporté mardi de quinze jours le référendum constitutionnel dans les zones les plus touchées. D'après la radio gouvernementale, le vote prévu samedi sera reporté au 24 mai dans 40 des 45 municipalités de la région de Rangoon et dans sept du delta de l'Irrawaddy, secteur le plus fortement touché samedi par le passage du cyclone. La radio a en revanche indiqué que la consultation se déroulerait comme prévu dans les autres région. Fait inhabituel pour une junte contrôlant étroitement les activités des organisations internationales dans le pays, le gouvernement avait appelé à une aide étrangère lundi à Rangoon. Les autorités souhaitent notamment recevoir des matériaux pour les toitures, des médicaments, des moustiquaires et des comprimés de purification d'eau. Un avion de transport militaire s'est envolé de Bangkok à destination de Rangoon mardi avec une aide d'urgence de la Thaïlande tandis que plusieurs pays et organisations ont précisé qu'ils se préparaient à acheminer une assistance. A Paris, le ministère français des Affaires étrangères a annoncé lundi l'octroi d'une "première aide d'urgence de 200.000 euros" et la mise en place de moyens pour répondre aux demandes des autorités. Mais le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner a regretté mardi que le régime refuse une aide directe et veuille distribuer lui-même l'aide. Du Canada à la République tchèque et Singapour, d'autres pays ont également promis de l'aide. La Commission européenne a annoncé deux millions d'euros d'aide humanitaire, tandis que la Chine s'est engagée à fournir 646.000 euros en argent liquide et en équipements de secours. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a annoncé la mobilisation d'une équipe d'évaluation, de coordination et de réponse aux catastrophes naturelles. A Rangoon, Thin Thin, propriétaire d'une épicerie, a accusé le gouvernement d'avoir "trompé les gens". "Ils auraient pu nous avertir de la gravité du cyclone afin que nous nous préparions mieux", reprochait-il. AP Lendemain du passage du cyclone Nargis Le bilan des victimes du puissant cyclone Nargis qui a ravagé plusieurs grandes régions de Birmanie a pris des proportions dramatiques lundi, dépassant les 10.000 morts, selon le ministre birman des Affaires étrangères. Des birmans privés de leur logement suite au passage du cyclone Nargis et réfugiés dans un temple bouddhiste, le 5 mai 2008 à Rangoun
Il a toutefois admis que la mobilisation avait été lente au départ en raison de "problèmes de mobilité". |
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