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Crash d'un avion au Cameroun avec 114 passagers Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
05-05-2007

Un avion de la compagnie Kenya Airways qui transportait 114 personnes s'est écrasé pour une raison inconnue samedi matin après avoir lancé un appel de détresse au-dessus d'une épaisse forêt du sud-est du Cameroun, selon les autorités.

Un avion de la compagnie Kenya Airways qui transportait 114 personnes s'est écrasé pour une raison inconnue samedi matin après avoir lancé un appel de détresse au-dessus d'une épaisse forêt du sud-est du Cameroun, selon les autorités. Des villageois de cette zone difficilement accessible disent avoir entendu une forte explosion.

Neuf membres d'équipage et 105 passagers de 23 nationalités différentes, dont des Camerounais, des Indiens, des Chinois, un Suisse et peut-être un journaliste de l'AP basé à Nairobi, Anthony Mitchell, se trouvaient à bord du Boeing 737-800.

Ni l'épave ni aucun survivant n'avaient été repérés en fin d'après-midi par les avions chargés des recherches dans la zone, proche de la ville de Lolodorf et de la frontière avec la Guinée équatoriale, à quelque 250 kilomètres au sud de Douala, ont précisé à l'Associated Press le responsable des relations avec la presse de Kenya Airways en France, Vincent Doucet, et Alex Bayeck, officier régional des communications au Cameroun, joints séparément.

Le vol attendu à 6h15 locales à Nairobi (Kenya) était parti à 0h15 locales de Douala (Cameroun) où il avait fait escale en provenance de la Côte d'Ivoire. "Le dernier message a été reçu à Douala après le décollage mais ensuite la tour de contrôle n'a plus pu contacter l'avion", a déclaré le président de Kenya Airways, Titus Naikuni, précisant que l'appel de détresse avait été envoyé "par une machine, pas un pilote". Il a ajouté que l'avion n'avait que six mois.

L'appareil avait décollé avec une heure de retard en raison de fortes pluies à Douala mais le chef de la station météorologique de l'aéroport, Thomas Sobatam, a souligné que d'autres avions partis plus tard n'avaient "eu aucun problème". Le ministre kényan des Transports, Ali Chirau Makwere, a estimé qu'il était de toute façon "trop tôt pour tirer des conclusions, quelles qu'elles soient". "Nous avons besoin d'informations des experts (pour savoir) si (l'accident) a été causé par la météo, une erreur de pilotage ou une défaillance mécanique", a-t-il insisté.

Les informations arrivaient au fur et à mesure à l'aéroport de Nairobi, où étaient rassemblés des proches des passagers et membres de l'équipage de l'avion. Des dizaines de personnes se sont effondrées de douleur dans le terminal.

Au centre de crise mis en place par Kenya Airways dans un hôtel de Nairobi, Janet Mwema recherchait sa fille, Vicky, hôtesse, qui pourrait s'être trouvée sur le vol. Mais les conseillers n'ont pas pu la renseigner. Le correspondant d'AP à Nairobi, Anthony Mitchell, dépêché dans la région la semaine dernière, "avait contacté sa famille avant d'embarquer dans l'avion pour leur dire qu'il rentrait chez lui", a déclaré Kathleen Carroll, rédactrice en chef d'AP.

Kenya Airways assure plusieurs fois par semaine la liaison Douala-Nairobi, souvent utilisée comme vol intermédiaire pour se rendre en Europe et au Moyen-Orient.

Un porte-parole de Boeing a affirmé qu'aucun problème n'avait été signalé avec les quelque 2.000 modèles 737-800 en service dans le monde. Kenya Airways est considérée comme l'une des compagnies les plus sûres d'Afrique. Le dernier accident de l'un de ses vols internationaux remonte au 30 janvier 2000 quand 169 personnes avaient été tuées dans le crash d'un avion parti d'Abidjan à destination de Nairobi. Selon les enquêteurs, une alarme défectueuse et une erreur de pilotage sont à l'origine de la catastrophe. AP

 
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